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Vlaamse Sociale Club

2 mars 2010

Vuurtoren!

Vuurtoren2

 

het Vuurtoren ("le phare") est le journal billingue du Vlaamse Sociale Club.

het Vuurtoren ( "Lighthouse") is het billingue tijdschrift van de Vlaamse Sociale Club.

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28 février 2010

Italie, 1909

Italie, 1909. Il fait beau à Palerme, (...) Filippo Tommaso Marinetti conduit sereinement, sur l'une des routes n'ayant pas encore connu le nivellement marqué par les obus de la première guerre mondiale. Les ailes de la voiture effleurent des pylônes, quand soudain c'est l'accident. Marinetti, âgé de 33 ans, vient tout simplement d'éviter la mort, ejecté de son véhicule et précipité par la vitesse dans les égouts d'une usine.

Le jeune homme, miraculé, se réveille au milieu des flaques industrielles, persuadé d'être le fils d'une nouvelle espèce. Born again accouché de liquides amniotiques d'un nouveau genre, sans géniteur humain réel. Le présent doit désormais être porteur d'un idéal. Pour Marinetti, ce sera le manifeste du futurisme. Le berceau d'un siècle qui prend sa source dans la robotique, la vitesse et l'ambition d'un monde qui domptera la nature. L'avant-garde, le cubisme, la techno, Matrix, la possibilité d'une île, Dantec, Novövision, le punk, Kraftwerk ou la troisième guerre mondiale prennent leur source dans cet événement, au demeurant singulier. La rupture avec le passé, la définition du présent comme un avenir. (Gonzaï)

 

28 février 2010

le west vlaamsch se meure

Loin des chiffres de l'occitan, le flamand occidental serait parlé par 1 millions de personnes en Flandres belges, 90 000 aux Pays Bas et 20 000 dans les Flandres françaises.

Le west vlaamsch fait partie des langues régionales et minoritaires listées dans le rapport de 1999 mais il ne bénéficie d'aucun statut, ni reconnaissance officielleEt alors même que certains s'opposaient à cette présence dans la liste, arguant qu'il n'était qu'un patois néerlandais et que de fait, une langue étrangère ne pouvait être également une langue régionale française.

Cependant, en 2007, a débuté une période d'expérimentation d'une durée de 3ans de l'enseignement du flamand dans des écoles du Nord à WormhoutNoordpeene,Volckerinckhove et Esquelbecq
L'évolution de cette expérimentation en enseignement durable dépendait de la motivation de la population mais aussi des autorités locales. 
Etait-ce le renouveau du flamand en France ? 
Si on s'en tient au succès au sein de la population, la réponse serait positive. En effet, une majorité d'enfants de ces écoles ont suivi les cours de flamand et en 2008, deux autres écoles (
Lederzeele et Drincham) ont souhaité rejoindre l'expérimentation. Demandes qui furent rejetées par le Rectorat de Lille. Et alors que nous sommes dans la dernière année d'expérimentation, rien ne semble décidé pour la suite et surtout pas une évolution vers un enseignement durable alors même que les populations et les autorités locales le souhaitent.

D'après le quotidien flamand "De Morgen", il y a trois coupables à l'origine de ce qui s'annonce être un futur gâchis voire scandale. 
Ce sont l'
Inspection académique du Nord, le Taalunie (institution de promotion du néerlandais) et le Gouvernement Belge Flamand. Ces deux derniers auraient exercés des pressions sur la première afin de cesser l'expérimentation car elle représenterait une concurrence pour l'apprentissage du néerlandais alors même que cette langue n'est choisi que par 2% des éleves de la région comme seconde langue, principalement en raison d'une offre insuffisante et incertaine dans la continuité. 
Les néerlandophones ont donc fait le choix, comme l'affirme L'
Institut de la langue régionale flamande (ou Akademie Voor Nuuze Vlaamsche Tale), de "se tirer une balle dans le pied" plutôt que de se pencher sur leurs problèmes structurels.  Car l'apprentissage du flamand devrait être plutôt envisagé comme une étape préliminaire possible à celui du néerlandais. Et ceux qui font le choix d'apprendre le flamand le font parce que cette langue appartient à leur idendité culturelle au contraire du néerlandais. Et il est peu probable qu'en faisant disparaîre le flamand, le choix se porte sur le néerlandais. Il semble qu'en faisant disparaîte la première, on met en péril la seconde. 
Et les autorités françaises ne sont pas exemptes de reproches, en plus de céder aux pressions, ils décident de sacrifier une langue régionale française afin de préserver l'enseignement d'une langue étrangère.

Mais voilà, le flamand n'est parlé que par quelques milliers de personnes et ne reçoit aucun soutien des pouvoirs publics autre que celui des autorités locales de la Flandrefrançaise et ne bénéficie d'aucun écho dans les médias au contraire de l'occitan, du breton ou du corse...
Le flamand meurt et c'est une partie de l'identité culturelle du 
Nord et de la Francequi s'éteint....

 

28 février 2010

Vu de Flandre (article de la Libre Belgique)

VU DE FLANDRE (la Libre Belgique)

La question de l’identité flamande

Jan De Troyer

Mis en ligne le 02/12/2009

Ces dernières semaines a éclos en Flandre un large débat médiatique sur l’identité flamande.

La notion d’identité a toujours été omniprésente dans le discours nationaliste flamand. "Omdat ik Vlaming ben" ("Parce que je suis flamand") est un des classiques du répertoire des chansons flamingantes militantes. Comme dans beaucoup de textes du mouvement flamand, la notion de l’identité flamande y est primordiale. Il fut un temps où l’idée même d’une identité propre à une communauté de citoyens était considérée comme suspecte, proche du racisme ou même liée à l’idée de la "Volksgemeinschaft" des années trente. Pourtant, on a vu ces dernières semaines en Flandre un large débat médiatique sur l’identité flamande.

La confrontation à un groupe grandissant de nouveaux venus, aux convictions différentes et fortes, parfois contraires à des principes comme l’égalité, la liberté, la solidarité et le pluralisme, a créé en Flandre un consensus grandissant sur le bien-fondé de la défense de ces valeurs. Dès lors, la réflexion sur une identité flamande n’est plus le monopole de la droite, elle est aussi menée par des progressistes et, de nos jours, toutes les familles politiques flamandes exigent de tout un chacun voulant vivre en Flandre, le respect d’un ensemble de valeurs qui est considéré comme une "identité" commune. L’identité flamande semble devenir une idée reçue.

Récemment, les Flamands ont constaté qu’une idée reçue n’est pas forcément exacte. Certains Flamands diront par exemple que la Communauté française a un problème d’identité propre, à tel point que "Als het regent in Parijs druppelt het in Brussel" - "Quand il pleut à Paris, on est mouillé à Bruxelles". C’est la maxime populaire flamande, pour indiquer que les Belges francophones se laissent trop souvent guider par ce qui se passe en France. Pourtant, récemment, c’est la Flandre qui a trouvé l’inspiration en France, notamment pour rouvrir cette grande discussion intellectuelle sur l’identité, qui occupe depuis quelques semaines des commentateurs, des professeurs d’université et des écrivains.

Paradoxalement, le discours du président français Nicolas Sarkozy sur l’identité nationale début novembre n’a pas ouvert le débat au Sud du pays mais au Nord. En affirmant que l’identité française concerne chaque citoyen, Sarkozy a abordé un thème qui revient dans toutes les discussions sur l’attitude à adopter à l’égard des nouveaux venus en Flandre. Bon nombre d’habitants de la périphérie bruxelloise auront du mal à le comprendre, mais l’idée que ceux qui veulent vivre en Flandre doivent devenir "membres du club" et donc comprendre et accepter les règles, est partagée par une majorité. "Notre identité est à la fois singulière et plurielle. [ ] Elle est dans la pensée, la langue, l’art de vivre, le paysage", a dit Monsieur Sarkozy.

En Flandre, la référence à la langue n’est évidemment pas passée inaperçue. Tout comme, pour Nicolas Sarkozy, la langue française est un élément d’acculturation; pour un socialiste, comme Pascal Smet, la maîtrise du néerlandais est souhaitable pour pouvoir participer à l’enseignement flamand. Une étude de l’université de Hasselt démontre que l’identification à la Flandre reste faible chez nos concitoyens d’origine turque. Selon les chercheurs de l’université de Hasselt, les Flamands d’origine marocaine se sentent plus Flamands que ceux d’origine turque, parce qu’ils maîtrisent mieux le néerlandais. La notion d’identité liée à la langue est donc au centre du débat. Elle est d’ailleurs remplacée par celle, plus dynamique, de "l’identification".

L’identité flamande n’est plus considérée comme un concept stable. Même Bart De Wever affirme qu’il n’y a pas d’identité flamande constante, mais un processus permanent d’identification : dans les années cinquante, on s’identifiait à un autre ensemble d’idées que dans la Flandre actuelle.

 

27 février 2010

"la patrie de l'homme est là où il se trouve bien"

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Autour du mot " patrie ". Abou Tayyib al-Moutanabbi, d’abord, poète arabe classique né en Irak en 915 après Jésus-Christ, philosophe qui savait exprimer sa vision universelle de l’humanité : " La patrie de l’homme est là où il se trouve bien ! " Tous les sens investissent cette formule : non seulement le sens affectif, le lien entre chaque homme et l’espace auquel il se rattache spontanément, mais aussi le sens politique, aisément contemporain, qui affirme la liberté humaine : chacun a le droit de planter sa patrie dans le lieu où il se sent " chez lui "...

le Vlaamse Sociale Club reprend la définition du terme de patrie de Abou Tayyik al-Moutanabbi.

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27 février 2010

Principes du VSC

 

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Le Vlaamse Sociale Club est un association sociale de promotion culturelle flamande. le Vlaamse Sociale Club a trois priorités : 

1 la promotion de la culture flamande dans son ensemble (arts, langue, architecture, patrimoine) 

2) la reconnaissance de la langue flamande en tant que langue régionale à part entière

3) la constitution d'une Autonomie flamande au sein d'une France fédérale et décentralisée, seul moyen d'assurer le droit au bonheur aux citoyens français et flamands


PRINCIPES FONDAMENTAUX

Les principes politiques du Vlaamse Sociale Club reposent sur le respect de la personne humaine, sans distinction de religion, de conviction, d'appartenance ethnique ou linguistique. En Flandre, le droit à la différence implique notamment le respect des identités.

PRINCIPES FEDERALISTES

L'objectif politique du Vlaamse Sociale Club est l'institution d'une démocratie locale sur la base des principes fédéralistes.

-Principe de la répartition du pouvoir afin que les décisions soient prises au niveau des collectivités concernées. Seuls les problèmes qui de par leur nature ne peuvent être résolus à un échelon inférieur seront transférés l'échelon supérieur le plus proche (Principe de subsidiarité).

-Principe de la participation au pouvoir afin que toute personne soit en mesure de participer, dans le cadre d'uni procédure de codécision, à la prise des décisions la concernant.

PRINCIPES AUTONOMISTES

Le Vlaamse Sociale Club considère que le peuple flamand constitue une communauté historique et culturelle regroupant les Flamands d'origine et les Flamands d'adoption. Dans le cadre de l'Etat français, le peuple flamand constitue une minorité nationale. Par conséquent le Vlaamse Sociale Club demande pour la Flandre un statut particulier d'autonomie régionale dans le cadre de la France.

Ce statut d'autonomie régionale s'inspirera des statuts régissant l'organisation des pouvoirs publics dans d'autres régions d'Europe telles la Flandre belge, la Généralité de Catalogne, le Tyrol du Sud, les Länder allemands, les Cantons suisses ou d'autres communautés autonomes de la Communauté européenne.

A terme, le Vlaamse Social Club s'inscrit dans le contexte de la construction de l'Europe politique et demande la création d'une fédération européenne des régions (Europa der Länder).

 

27 février 2010

statuts du Vlaamse Sociale Club


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Article 1 : Constitution et dénomination

Le Vlaamse Sociale Club est une association de fait ou non déclarée.

 

Article 2 : Objet

 Le Vlaamse Social Club est une association sociale de promotion culturelle flamande. le Vlaamse Sociale Club a trois priorités :

1) la promotion de la culture flamande dans son ensemble (arts, langue, architecture, patrimoine)

2) la reconnaissance de la langue flamande en tant que langue régionale à part entière

3) la constitution d'une Autonomie flamande au sein d'une France fédérale et décentralisée, seul moyen d'assurer le droit au bonheur aux citoyens français et flamands.

 

Article 3 : Moyens d'action

 En plus de toute initiative pouvant aider à la réalisation de l'objet de l'association, les moyens d'actions du Vlaamse Sociale Club sont notamment la tenue de réunions de travail et d'assemblées périodiques, la publication d'un blog et d'une revue : "het Vuurtoren" et d'ouvrages visant à promouvoir la culture flamande, les idées fédéralistes et autonomistes.

 

 

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